thème : Société
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samedi 5 mars 2016 à 14h30

14ème Journée Internationale des Femmes

organisée par l'Association pour Perpétuer le Souvenir des Internées des Camps de Brens et de Rieucros

* à partir de 14h30 : Visite guidée :

  • des expositions (documentaire et artistique) : "Il n'y a pas d'avenir sans mémoire" : Un camp pour femmes : Brens, 1942-1944 et "Mosaïque Mémoire" de Joëlle Bault
  • de notre stand sur lequel nous vous présenterons la nouvelle brochure de notre association : Le site du camp de Brens dans l'histoire (16 octobre 1939 - été 1945) à paraître en ce jour.

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* 15h : Paroles d'internées par les Amis de la poésie, Jean-Pierre Folch, au piano ainsi que Martine et Gérard Cathala, au chant : ces Paroles d'internées sont composées d'une lecture de textes, poèmes et chansons écrits par des internées (Lenka Reinerová, Dora Schaul, Steffie Spira, Gertrud Rast, Marina Strasde) à l'époque de leur internement et de textes écrits par d'anciennes internées (L. Reinerová, D. Schaul, G. Rast) dans les années 70 et adressés à l'Amicale des anciennes internées des camps de Brens et de Rieucros qui les a publiés dans son bulletin Le Lien. Cette lecture sera enrichie d'extraits de nouvelles de Lenka Reinerová traduites en français et publiées sous le titre Promenade au lac des cygnes en 2004 par les Editions L'esprit des péninsules ainsi que de poèmes de Charlotte Delbo, Luc Decaunes, Micheline Maurel et de chansons de Barbara et Jean Ferrat.

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La visite

* 16h15 : La Visite, court métrage de fiction sur le camp de Brens réalisé en 2012 par des élèves de l'Atelier artistique du Collège Albert Camus avec l'aide de l'association Le hamac rouge et de leurs professeurs.

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Beate Klarsfeld

Eberhard Wagner

* 16h30 : Conférence de Beate Klarsfeld et Eberhard Wagner sur la pianiste Liselotte Rosenthal, internée au camp de Gurs puis au camp de Brens d'où elle a été déportée et anéantie au camp d'extermination d'Auschwitz. Les conférenciers sont les auteurs d'un ouvrage sur la correspondance de Liselotte avec son ami Rudolf Lewandowski. Son titre "Du hast mich nicht vergessen, hoffe ich. Liebesbriefe aus dem Wartesaal zum Tod" signifie : J'espère que tu ne m'as pas oubliée ! Lettres d'amour depuis la salle d'attente de la mort. La conférence sera accompagnée au piano par Christine Baghi qui jouera des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Johannes Brahms et d'Alexandre Scriabine que Liselotte avait données en concert au camp de Brens en novembre 1941, en avril et mai 1942, quelques mois avant sa disparition à Auschwitz.

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Bernard Ariès

* à 18h : Portraits de femmes, récital de chansons françaises par Bernard Ariès (au chant, à la guitare ou au concertina) :

Chanter les femmes, c'est chanter leurs différences, héroïques ou soumises, révoltées ou découragées, amoureuses ou dominatrices, inquiètes ou pleines de certitudes, comme les hommes finalement. Beaucoup d'auteurs de chansons ont participé aux clichés machistes, mais d'autres, au contraire, ont donné des portraits sensibles, multiples, drôles ou graves, provocateurs tendres ou poétiques, souvent solidaires. C'est dans les répertoires de Nougaro, Brassens, Caussimon, Ferrat, Bontempelli, Leprest, Perret, Gérard Morel mais aussi de Berry, Lucid Beausonge, Mistinguett, que j'ai puisé plus de 20 chansons en privilégiant la qualité des textes et la diversité des univers. Dans toutes ces chansons passent des femmes différentes mais pas indifférentes. Chansons parfois peu connues, mais à tous les coups qui méritent de l'être.

NB : Paroles d'internées et Portraits de femmes s'inscrivent également dans la manifestation nationale du 18ème Printemps des Poètes.

* à 19h30 : Apéritif offert par la Municipalité

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* 21h : Présentation et signature du livre Mémoires écrit à quatre mains par Beate et Serge Klarsfeld :

Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d'un soldat de la Wehrmacht et ce fils d'un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de "chasseurs de nazis" que l'on connaît. Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences-Po. Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d'anciens nazis d'accéder à des postes à haute responsabilité. Sa méthode : le coup d'éclat permanent. Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d'un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande. Leur combat les conduit aux quatre coins du monde. En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations - notamment lors de leur tentative d'enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo - ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu'à aujourd'hui. Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah.

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NB : L'accès à cette journée du 5 mars est libre mais une participation volontaire aux frais est la bienvenue pour soutenir notre association qui n'est plus subventionnée. Les renseignements sont assurés par l'Office du Tourisme au 0805 400 828 et par notre association au 06 16 19 76 65 & sur : https://apsicbr.wordpress.com/category/futur/

Source : https://apsicbr.wordpress.com/category/futur/
Source : message reçu le 17 février 21h